Journée du sommeil : "Sommeil, croyances, santé mentale"

 A l'occasion de la 23ème Journée du sommeil, l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance a mis l'accent sur la santé mentale et les croyances en lien avec le sommeil. Chez l’être humain, une privation partielle de sommeil provoque des troubles de l’humeur et de l’attention. 

Bien que la plupart des comportements qui nuisent au sommeil soient bien connus, certains comportements bénéfiques pour le sommeil semblent moins connus.

La qualité du sommeil mise à l'épreuve par les crises et les rythmes sociaux et individuels

La dégradation de la qualité de sommeil, dont souffre plus d’1 français sur 3, est associée à une réduction de la durée moyenne de sommeil et à des réveils nocturnes qui concernent 8 Français sur 10.

Des bonnes pratiques pour un sommeil de qualité inégalement connues et des fausses croyances liées au cycle veille-sommeil

• 19% pensent qu’aller au lit 2 heures plus tôt que son heure habituelle est une bonne chose ce qui, au contraire, peut induire des troubles du sommeil et déclencher des insomnies chez les personnes prédisposées.

• 16% des français.es estiment que boire de l’alcool en soirée est favorable à un bon sommeil. Or, l’alcool, au contraire, déstructure le sommeil et perturbe ainsi l’horloge biologique.

Les problèmes de sommeil exacerbent les troubles anxiodépressifs et inversement

L'enquête INSV/MGEN 2023 révèle clairement l'existence d'une réciprocité entre les problèmes de sommeil et les troubles anxiodépressifs.

• 30% des personnes dépressives souffrent d’insomnies et 23% des insomniaques souffrent de dépression

• 35% des personnes anxieuses souffrent d’insomnies et 54% des insomniaques souffrent d’anxiété

• 25% des personnes anxieuses souffrent d’un trouble du rythme veille/sommeil et 45% des personnes ayant un trouble du rythme veille/sommeil souffrent d’anxiété.