À lire sur la sédentarité

État des lieux en France

Évaluation des risques liés aux niveaux d'activité physique et de sédentarité des adultes de 18 à 64 ans, hors femmes enceintes et ménopausées, Avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), 2022-01-18, 113 p. 

Cette expertise présente l'étude Inca 3, relative à l'activité physique et la sédentarité des adultes en France (2016-2017). Après avoir défini la terminologie (activité physique, inactivité physique et sédentarité) et la méthode, sont présentés les résultats de l'analyse des données issues de l'étude Inca 3, ainsi que l'évaluation des risques liés aux comportements sédentaires et des recommandations. De nombreux tableaux et illustrations complètent cet avis de l'ANSES.

L'évaluation des politiques de prévention en santé publique. Rapport d'information, JUANICO Régis, TAMARELLE-VERHAEGHE Marie Assemblée nationale, 2021-07-21, 196 p.

Ce rapport revient sur les données inquiétantes en lien avec le comportement sédentaire et l’usage intensif des écrans de la population, plus particulièrement lors du confinement et les risques importants encourus pour la santé : pathologies cardiovasculaires, diabète de type 2, cancers..., notamment lors de surpoids et d’obésité. Il souligne les bienfaits de l’activité physique et sportive à la portée de tous. Il aborde également les stratégies, les initiatives et les actions engagées au niveau national, régional, local. 18 propositions soulignent les solutions et améliorations à apporter pour favoriser le développement de l'activité physique et sportive et la prévention en santé, plus particulièrement à l'attention du milieu scolaire et universitaire. Une partie est consacrée à l'activité physique adaptée (APA) et les mesures à mettre en place pour faciliter son accès auprès des malades atteints d'une affection de longue durée et des personnes âgées.

Activité physique et sédentarité de l'enfant et de l'adolescent. Nouvel état des lieux en France 2020, THIVEL David, GENIN Pauline, ONAPS, Université Clermont Auvergne, 2020, 52 p. 

Ce rapport présente pour la 3ème année un état des lieux de l'activité physique et de la sédentarité des enfants et adolescents français. Il fait un focus particulier sur l'impact du confinement sur les comportements actifs et sédentaires des plus jeunes, tentant d'alerter sur la nécessité de prévention dans l'éventualité de situations similaires dans le futur et formule des recommandations pour que l’ensemble des acteurs qui entourent les plus jeunes, la famille, l’école, les collectivités, associations et institutions gouvernantes, participent au développement d'un environnement matériel, infrastructurel et social propice à l’activité physique dans toutes ses dimensions.

Activité physique et sédentarité dans la population française. Situation en 2014-2016 et évolution depuis 2006-2007, VERDOT Charlotte, SALANAVE Benoît, DESCHAMPS Valérie, BEH, n° 15, 2020-06-09, pp. 296-304

En 2014-2016, 71% des hommes et 53% des femmes atteignaient les recommandations de l’OMS en matière d’activité physique. Depuis 2006, le niveau d’activité physique a diminué pour l’ensemble des femmes, alors qu’il a augmenté chez les hommes de 40-54 ans. Chez les enfants, seulement la moitié des garçons et un tiers des filles atteignaient les recommandations, sans évolution depuis 2006. En matière de comportements sédentaires, le temps quotidien passé devant les écrans a fortement augmenté ces dernières années, tant chez les adultes que chez les enfants. Ces résultats rendent compte de niveaux d’activité physique encore faibles et d’une sédentarité élevée dans la population française, ainsi que d’une dégradation quasi-générale de ces indicateurs depuis 2006.

Etat des lieux de l'activité physique et de la sédentarité en France. Édition 2017, Praznoczy Corinne, Lambert Céline, Pascal Charlotte, ONAPS, Univesrité Clermont Auvergne, 2017, 130 p.

Ce premier tableau de bord de l’Onaps (Observatoire national de l'activité physique et de la sédentarité) établit un état des lieux de l’activité physique et de la sédentarité en France, à partir de différentes sources dont les baromètres santé de l’Agence nationale Santé Publique France, les enquêtes nationales sur la santé des enfants et adolescents scolarisés de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques), l’enquête nationale sur l’obésité et le surpoids ObEpi de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), des données de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) et d’autres. Il présente des données détaillées et cartographiées, au niveau national et territorial sur l'activité physique, la sédentarité, les transports actifs, la pratique sportive, la surcharge pondérale et les différentes pathologies en lien avec l'activité physique et la sédentarité au sein des différentes classes d’âge de la population (enfants, adolescents, jeunes adultes et adultes).

Sédentarité et pandémie

Avis relatif à l'amélioration du niveau d'activité physique de la population et la diminution de son niveau de sédentarité en situation de post confinement et de périodes de restrictions sanitaires, HCSP, 2022-04-19, 41 p.

Dans le contexte de baisse du niveau d’activité physique de la population lors des différents confinements liés à la pandémie de Covid-19, le Haut conseil de la santé publique émet dans cet avis des recommandations destinées à limiter la sédentarité et à accroitre l’activité physique en tenant compte des facteurs environnementaux et psychosociaux. Il s’agit en particulier : d’accompagner les personnes pour qu’elles s’engagent dans une activité physique pérenne et limitent la sédentarité ; de promouvoir dans la vie quotidienne un environnement favorable à l’activité physique pour toutes et tous (entreprises, milieu scolaire et universitaire, acteurs territoriaux) ; de cibler les populations fragiles ; d’accorder une attention particulière aux adolescents, aux personnes âgées, aux personnes atteintes de maladies chroniques et aux personnes en situation de précarité ; de lutter contre les risques spécifiques au télétravail.

Activité physique et sédentarité des adultes pendant la période de confinement lié à l'épidémie de Covid-19 : état des lieux et évolutions perçues (CoviPrev, 2020), ESCALON Hélène, DESCHAMPS Valérie, VERDOT Charlotte, BEH Covid-19, n° 3, 2021-02-04, pp. 2-13

Cet article présente les résultats du module relatif à l’activité physique et à la sédentarité, recueilli dans le cadre de la sixième vague de l’enquête CoviPrev, conduite du 4 au 6  mai 2020. Il décrit les niveaux d’activité physique et de sédentarité de la population adulte pendant la période de confinement, l’évolution perçue de ces comportements par rapport à la période précédant le confinement et les facteurs qui lui sont associés.

La pratique physique et sportive des Français sous le signe du premier confinement, CROUTTE Patricia, MULLER Jörg, BARON Augustin (et al.), INJEP Analyses et synthèses, n° 45, 2021-03-02, 4 p.

38 % des Français ont diminué leur pratique sportive pendant le premier confinement. La raison première de cette baisse tient aux restrictions imposées à certaines pratiques en raison des mesures sanitaires et au fait que les pratiques à domicile ne s’y substituent pas ou imparfaitement. En deuxième lieu, les facteurs psychologiques tels que l’envie et la motivation ont joué un rôle déterminant, plus encore au cours de cette période. Au total, 53 % des Français ont pratiqué au moins une activité pendant le confinement : randonnée ou marche, footing et fitness ont été les trois activités les plus fréquentes. Cependant, malgré le coup de frein observé sur cette période, la part de pratiquants reste relativement stable puisque 65 % des Français ont pratiqué au moins une activité sportive dans l’année écoulée, contre 66 % en 2018.

Sédentarité au travail

Activités physiques et sportives au travail, une opportunité pour améliorer l'état de santé des employés, BIGARD Xavier, Académie nationale de médecine, 2022-03-01, 14 p.

Ce rapport a pour objectif de synthétiser les connaissances sur les effets des programmes d’activités physiques et sportives et de réduction de la sédentarité mis en œuvre dans le milieu professionnel. Il présente un état actuel de l'inactivité physique et de la sédentarité dans le monde du travail et leurs conséquences en terme de pathologies et maladies puis met en lumière les bénéfices attendus sur la prévention primaire et tertiaire de maladies chroniques et pathologies ainsi que sur l'efficacité au travail. Il propose des principes généraux et émet des recommandations visant la promotion de l'activité physique par tous les acteurs (employeurs, employés, médecins du travail, infirmiers de santé au travail) et la mise en oeuvre de mesures incitatives spécifiques par les ministères du travail et de la santé.

Evaluation du comportement sédentaire au travail : quels outils ? DESBROSSES K. Références en santé au travail, n° 162, 2020-06, pp. 51-60

Le comportement sédentaire est un facteur de risque de nombreuses pathologies. Il peut être fortement influencé par les conditions de travail. Il se caractérise par une posture assise associée à une très faible dépense énergétique. Divers outils permettent son évaluation. Toutefois, les mesures techniques apparaissent comme étant les plus performantes. Un accéléromètre miniature fixé sur la cuisse, couplé à une estimation de la dépense énergétique, fait référence pour l'évaluation du comportement sédentaire. Le choix du ou des outils, les paramètres analysés et la stratégie de recueil des données devront être adaptés à l'objectif d'évaluation poursuivi. 

La promotion et la mise en oeuvre de programmes d'activité physique et de lutte contre la sédentarité en milieu professionnel. Bénéfices, typologie des pratiques et modalités d'évaluation, GALISSI Vanessa, PRAZNOCZY Corinne ONAPS, 2017-06, 48 p.

Cette note a pour vocation de faire le point sur les pratiques liées à l’activité physique et à la lutte contre la sédentarité en milieu professionnel, mais également sur les bénéfices attendus pour chacune des parties et la manière d’évaluer au mieux ces bénéfices et impacts.

Sédentarité et modes de déplacements actifs

Marcher, bouger, pédaler ! 21 propositions pour maintenir l'autonomie et vivre en bonne santé, ZULESI Jean-Marc, Mission gouvernementale consacrée aux mobilités actives dans la lutte contre la perte d'autonomie, 2022-03-17, 50 p. 

Ce rapport vise à développer les mobilités actives pour lutter contre la sédentarité et retarder la dépendance des personnes âgées en perte d’autonomie et des personnes en situation de handicap. Les mobilités actives participent également à limiter le risque de chutes invalidantes chez les personnes âgées. Le député identifie plusieurs freins qui empêchent leur développement, comme la prévalence de l’usage de la voiture, le manque d’accessibilité de la voirie et de certains équipements publics ou encore les inégalités socio-économiques. Afin de lever ces freins et de réellement promouvoir les mobilités actives dans tous les territoires, le rapport dresse 21 recommandations, structurées autour de trois axes prioritaires d’actions.

Marcher et pédaler : les pratiques des français, DataLab Transport, Ministère de la transition écologique, 2021-12, 4 p.

Alors que de nouvelles habitudes de mobilité sont susceptibles d’émerger dans le contexte de la crise sanitaire, l’enquête mobilité des personnes permet de dégager les situations et les profils favorables à l’adoption des modes de déplacement actifs, marche ou vélo. Ainsi, en 2019, 23,9 % des déplacements locaux sont effectués principalement à pied et 2,6 % à vélo. La marche est aussi souvent combinée à d’autres modes de transport, notamment aux transports en commun et à la voiture. Elle est surtout pratiquée par les femmes, les jeunes et les personnes âgées tandis que l’usage du vélo est plus uniforme en termes d’âge mais plus masculin. Enfin, la pratique du vélo apparaît plus sensible aux saisons et au relief que la marche ; elle est également plus importante dans les communes dotées d’infrastructures cyclables. 

Évaluer les bénéfices en santé des mobilités actives grâce à l’outil HEAT®, Cahier technique n°1 - Connaissances partagées en faveur des mobilités actives. Département Santé-environnement, E. Bidault et L. Remontet de Energies Demain pour l’ARS PACA, 2021, 55 p.

Dans le cadre du Plan régional santé environnement, l’ARS PACA a soutenu une approche d’évaluation et de valorisation des bénéfices sanitaires des modes actifs, basée sur l’outil HEAT (Health Economic Assessment Tool ) développé par l’OMS. Cette étude a démontré la possibilité de quantifier les bénéfices sanitaires et gains économiques associés, tout en précisant comment outiller les territoires pour mieux intégrer la santé dans leurs politiques de mobilité. Ce projet met également à disposition des éléments de communication destinés à promouvoir la santé et contribuer plus encore au développement des mobilités actives. 

Date de modification : 6 février 2024

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