Édition 2024 du Baromètre de Santé Publique France
Mieux connaître et comprendre les comportements, connaissances et opinions de la population en lien avec la santé
Dernière modification : 16 décembre 2025
Depuis plus de trente ans, le Baromètre de Santé publique France permet de disposer d’informations sur les comportements individuels, les opinions, les connaissances, ou encore les événements de santé qui ne sont pas collectés par les systèmes de surveillance existants.
Cette enquête enrichit les connaissances sur l’état de santé et fournit des informations nécessaires pour guider les politiques de prévention et aider à réduire les inégalités sociales et territoriales de santé.
Quelques points-clés :
En 2024, 68 % des adultes âgés de 18 à 79 ans déclarent avoir une « bonne » ou « très bonne » santé générale.
Bien-être : la majorité des adultes se déclarent relativement satisfaits de leur vie actuelle. Le score moyen de satisfaction de vie actuelle est de 7,1 sur 10.
Tabagisme : le tabagisme quotidien est en nette baisse par rapport à 2021.
Sédentarité : La quasi-totalité des adultes (98,1 %) connaissent la recommandation d’interrompre au moins toutes les deux heures une position assise prolongée.
Sommeil : le temps de sommeil moyen déclaré par les adultes est de 7 heures 32 minutes.
Vaccination : 80 % des adultes sont favorables à la vaccination.
Changement climatique : 78,8 % des adultes déclarent avoir été confrontés à au moins un évènement climatique extrême.
Inégalités de santé : le poids des déterminants sociaux :
Des inégalités socio-économiques sont systématiquement observées pour tous les indicateurs étudiés.
Les personnes socialement défavorisées sont systématiquement en moins bon état de santé générale, physique et mentale que les personnes socialement plus favorisées.
Le tabagisme et l’insuffisance d’activité physique concernent davantage les catégories sociales défavorisées alors que le dépassement des repères de consommation d’alcool à moindre risque et la sédentarité concernent davantage les catégories sociales les plus favorisées.
Des écarts s’observent selon le sexe : globalement les femmes fument et boivent moins que les hommes et sont plus concernées par les messages de prévention, cependant elles se perçoivent en moins bonne santé et déclarent plus souvent des troubles de santé mentale (épisodes dépressifs, troubles anxieux généralisés), des plaintes d’insomnie tandis que les hommes déclarent plus souvent des problématiques de santé physique (diabète, hypertension artérielle).